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16 avril 2008

Une de nos passions communes : le cinéma

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Le début de notre passion pour les films français (quand on savait pas encore qu’on était passionnées)

Fin août 2006 : Mlles A. et S. décident de se faire un petit ciné, elles prennent le journal et sont tout de suite attirées par « Selon Charlie », un film psychologique. « Enfin, un film qui nous convient! »

Juste avant le film psychologique

« Tiens, c’est marrant, ya personne »(Vous marrez pas, yavait vraiment personne). Du coup, on a pris quelques photos; c’est quand même la première fois qu’on se retrouvait toutes seules dans une salle de ciné. C’était marrant et flippant aussià  Pourquoi personne avait envie de se mater un petit film psychologique, hein, pourquoi ?

Après ya trois personnes qui sont entrées, en s’asseyant, Mlle S. a réussi à faire tomber des pop-corns. Normal.

Après ? Bah non, personne d’autre est entré.

Une fois devant le « chef-d’œuvre »

« Ah, bah t’y comprends quelque chose toi ? », « Bah oui, bien sûr, c’est des personnages en souffrances, perdus dans les méandres de leur âme qui se cherchent et partent aussi à la recherche des autres parce que la spéléologie, c’est quand même top tendance cet été », « Hein? », « ouais, d’accord moi non plus je capte rien », « on prend des photos? »

Bon, comme on est sympa (et encore une qualité, ça s’arrête pas!), on vous explique le film : « Une ville au bord de l'Atlantique, hors saison. Trois jours, sept personnages, sept vies en mouvement, en quête d'elles-mêmes, qui se croisent, se ratent, se frôlent, se percutent et qui en se quittant, ne seront plus jamais les mêmes. »

O.K., c’est le synopsis d’allociné, mais on avait pas tout compris. Mais les vies en mouvement qui se croisent, des fois ça tenait pas à grand chose; nan mais c’est vrai quoi, c’est pas parce que l’oncle du cousin de la veuve d’un gars se tape le mari de la tante de Charlie que les vies en mouvement elles sont liées! Oh, on a fini de nous prendre pour des jambons ?

Nous, c’est depuis ce film que notre vie est plus la même, un exemple tout simple : si on va voir un film toutes les deux avec une tierce personne, et bin, on la laisse choisir le film! (Vous voyez bien qu’on est pas des jambons (pas deux fois la même erreur); par contre, on se fait passer pour des gens bons (hihihi)).

Juste après le film psychologique

Photos près de l’autoroute. Sans commentaire aucun. Sauf quelques jours plus tard, lors d’une rencontre à la plage « Alors, c’est bien les séances photos près des autoroutes? ». « Merde. Grillées ». « Raah la loose ». En plus le gars il avait aussi été voir Selon Charlie et rien que pour nous humilier, il a dit qu’il l’avait compris le film (nan, cherchez pas, c’est pas possible qu’il l’ait compris le film, ça se saurait sinon!). Pff, les mecs, ils peuvent pas accepter de pas comprendre un truc, c’est plus fort qu’eux; c’est comme pour la théorie des Kévin, ils peuvent pas comprendre si on leur annonce : « Nan, je sors pas avec toi, mais attends quelques jours que je me tape un Kévin, et là on pourra vivre notre histoire d’amour Amour », ils s’en foutent de tout ce qu’on fait pour eux ou quoi ?

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